– et d’une table ronde (45 mn), sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
Intervenant(e)s table ronde :
– Elisabeth FUCHS, IMS Entreprendre
– Pascale ODDOART, Femmes 3000 – cadre Erdf
– Philippe de GIBON, PDG CONVERS & Président IMS
– Jean-François DIETERICH, Maire de Saint Jean Cap Ferrat et Chef d’entreprise
– Emmanuel GAULIN, Chef d’entreprise et Président du Club Business 06
– Béatrice BRETEGNIER, DRH THALES – Présidente de la commission UPE sur l’égalité Homme/Femme
– et d’une table ronde (45 mn), qui sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
– Valérie Jimenez, PDG de JIMENEZ FVA transport Routier, Ambassadrice et signataire de la Charte de la Diversité, Membre de la commission Diversité du MEDEF Haute-Garonne.
– Hélène Vie, Présidente du Club des Femmes cheffes d’Entreprise de la Haute-Garonne, fcefrance.com
« C’est une pièce féministe, humaniste, pour que tous les humains soient traités à égalité quels que soient leur sexe et leur couleur ! »
Une pièce sur la parité et le sexisme qui raconte avec humour les difficultés d’une femme devenue Top manager dans son entreprise. Blandine Métayer traite avec humour du sexisme en entreprise, ce soir à Altigone, dans Je suis Top! (crédit photo: B. Peroud)
Je suis top !C’est l’histoire de Catherine, une femme qui vient d’être nommée top manager, seule femme au comité directeur de son entreprise. Une pièce imaginée par la comédienne Blandine Métayer sur les différences entre hommes et femmes dans l’entreprise, qui sera jouée ce soir à Altigone, à Saint-Orens-de-Gameville, à 20h. Interview.
Vous avez participé au Petit théâtre de Bouvard, à l’émission La classe, fait du théâtre, de la télévision… Comment êtes-vous venue au seule-en-scène ?
« En 2002, j’ai écrit mon premier seule-en-scène, l’histoire d’une femme célibataire. C’était déjà un sujet très féminin et je m’étais dit que si je devais refaire un seule-en-scène, ce serait sur un sujet aussi fort… »
Et comment vous est venue l’idée de ce « sujet fort » que vous traitez dans « Je suis top ! » ?
« En janvier 2010, d’un coup, je me suis dit que le sujet fort, je l’avais sous les yeux depuis pas mal d’années. Je fais en effet du théâtre en entreprise et du coaching de dirigeants, je connais donc bien ce monde. Avec tout ce que j’avais observé, je me suis dit que je pouvais écrire l’histoire d’une femme qui, arrivée au top de sa carrière, raconte par où elle est passée, aussi bien dans la sphère professionnelle que privée pour en arriver là. En un week-end, j’ai écrit la structure de la pièce… »
Vous avez ensuite mené un travail d’enquête…
« J’ai rencontré une quarantaine de femmes pendant deux mois. C’était un vrai travail de sociologue et de journaliste ! Plus j’avançais dans les témoignages, plus je me disais qu’il fallait faire la pièce. »
Comment réagit le public ?
« Les femmes disent souvent qu’elles connaissent très bien tout ça, mais que ça fait du bien de le voir sur scène. C’est assez libérateur pour elles. Pour les hommes, il y a deux types de réactions : certains pensent que j’exagère et sont très surpris de savoir que tous les témoignages sont réels. D’autres ressortent carrément bouleversés ! »
Est-ce un spectacle féministe ?
« Oui mais au bon sens du terme ! C’est une pièce féministe, humaniste, pour que tous les humains soient traités à égalité quels que soient leur sexe et leur couleur ! Mais attention, ce n’est pas anti-homme! C’est une pièce qui donne à réfléchir. »
La pièce est présentée dans le cadre d’une tournée nationale de l’égalité professionnelle…
« Quand on a commencé à parler de tournée en région avec mon producteur, on s’est dit que ce serait bien de profiter de la pièce pour donner la parole à ceux qui font le plus sur le sujet. Le spectacle est donc suivi d’une petite discussion et d’une table ronde avec les acteurs locaux. »
– et d’une table ronde (45 mn), sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
Intervenant(e)s table ronde :
– Denis HEFTRE, PDG fondateur de la société de conseils en ressources humaines ADH
– Thierry DAVANZO, Ingénieur INSA et Co-Gérant de la société BSSI Conseil
– Claudine GUIDAT, Ancienne 1ère adjointe au Maire de Nancy
– Anne PHILIPPONAT, Associée Deloitte et Responsable Deloitte Nancy
Théâtre – Blandine Métayer jouera dans sa propre pièce, « Je suis top », jeudi 19 mars, à 20 h, à l’espace Saint-Laurent Pont-à-Mousson : soirée théâtre sur les femmes
« Et attention Catherine : pas de bébé ! ». Photo DR
RIEN NE DISTINGUE les hommes des femmes à la lecture de grilles de salaires. Pourtant, elles gagnent moins. Celles qui souhaitent occuper des postes de direction se rapprochent rarement du soleil. Elles en perçoivent uniquement les rayons, elles qui se heurtent au fameux plafond de verre.
Blandine Métayer a perçu cette différence en intervenant en entreprise pour des séances de coaching destinées aux dirigeants. Elle a poursuivi ses investigations, interviewé des hommes et des femmes, consulté un sociologue avant d’écrire la pièce « Je suis top » dans laquelle elle joue seule. Après trois saisons à Paris, la tournée en province a débuté en septembre 2014 et fera étape à Pont-à-Mousson, le jeudi 19 mars.
Le personnage, Catherine Boissard, a percé le plafond de verre, elle a intégré un comité directeur en tant que DAF (Directrice administrative et financière), « un poste où on retrouve très peu de femmes, elles sont plutôt DRH, au marketing ou à la communication ».
La pièce représente un « instantané » de la situation actuelle. « Il y a beaucoup d’humour mais elle n’est pas que drôle, il y a beaucoup d’émotions, on oscille entre le rire et les larmes ».
Une vraie égalité de chances et de droits
Auteur de « Je suis top », Blandine Métayer apprécie le débat d’une vingtaine de minutes avec le public puis la table ronde animée par des témoins des initiatives prises localement en terme d’égalité. « C’est recommandé d’y assister », indique-t-elle.
Elle assure que les hommes prennent la parole : « La pièce n’est pas dirigée contre eux, au contraire, elle est rassembleuse ». La comédienne prône la mixité, « elle est importante, les femmes n’ont pas toutes les solutions ». Toutefois, elle rappelle une blague : « Si Lehman Brothers s’était appelé Lehman Sisters, il n’y aurait pas eu de crise en 2008 » et revendique « une vraie égalité de chances et de droits pour tout le monde, hommes et femmes ».
La jeune génération inquiète Blandine Métayer quand « beaucoup d’indicateurs disent que l’on régresse au niveau des droits des femmes ». Elle constate un regain de machisme qui apparaît dans les clips avec « des femmes qui rampent devant des mecs baraqués ».
La comédienne n’est pas épargnée puisque « la culture arrive en deuxième position des inégalités hommes femmes, juste après l’armée ». Il existe un « no woman’s land » de rôle entre 35 et 50 ans, « on va vers la perfection, on ne supporte plus la moindre ride ». Blandine Métayer vante l’exemple de Gisèle Casadesus : « On est heureux de la contempler, à 100 ans, elle est charmante et délicieuse à regarder ».
Le pessimisme ne domine pas les propos d‘une auteur qui dépeint la société. Elle note un progrès avec les élections départementales et le binôme homme femme : « Au moins, il y aura des élues ». Malgré tout, elle préférerait que les choses évoluent d’elles-mêmes.
Pièce « Je suis top », jeudi 19 mars à 20 h en l’espace Saint-Laurent. Suivie d’une discussion avec Blandine Métayer puis d’une table ronde sur l’égalité professionnelle. Tarif normal : 19 €, tarif étudiant : 14 €. Réservations sur le site www.jesuistop.fr.
– et d’une table ronde (45 mn), sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
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– et d’une table ronde (45 mn), sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
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Intervenant(e)s table ronde
– Frédérique Corcoral, Directrice FACE Vaucluse
– Maud Fontanel, journaliste et membre du planning familial 84
– Maïté Maillet, Présidente du Collectif 84 Droits des Femmes
– Sophie Krajewski, OLF Avignon
– Jeanine Langleur, directrice du planning familial 84
– Alexis Mayer, DRH Naturex chargé de mission Divesrité pour ANDRH Vaucluse
– Ghislaine Dejean, Présidente du planning familial Vaucluse.
Malgré les lois, le constat est toujours là : l’égalité femme-homme dans le milieu professionnel n’est bien souvent pas respectée. Un plafond de verre qui empêche les femmes d’accéder aux postes les plus élevés, sans parler de la différence de salaire, ces dernières gagnant 25% de moins que les hommes, et du sexisme ordinaire au sein des entreprises. Pour tenter de faire évoluer les mentalités, une tournée nationale de l’égalité professionnelle débute en cette rentrée.
Au programme, un spectacle, « Je suis top » de et avec la comédienne Blandine Métayer, suivi d’un débat. Cette tournée passera dans plus d’une trentaine de villes et débute ici en Vaucluse, à Pernes-les-Fontaines ce jeudi 18 septembre. Soutenue par le secrétariat d’État chargé des droits des femmes (anciennement Ministère) et par de nombreux organismes, cette tournée vient de clore trois saisons à Paris (également au Festival d’Avignon en 2013) et part dorénavant dans toutes les régions françaises.
Pour chaque ville, le dispositif est le même : après la représentation, un débat est organisé avec la comédienne, suivi d’une table ronde avec les associations locales. A Pernes-les-Fontaines, seront présents autour de la table pour débattre de l’égalité professionnelle, le Planning Familial de Vaucluse, le Collectif Droits des Femmes 84 et FACE Vaucluse (club d’entreprises contre l’exclusion et la pauvreté).
Afin de monter cette pièce de théâtre, Blandine Métayer est allée à la rencontre d’une quarantaine de femmes, de 25 à 55 ans, tout poste confondu, de la stagiaire à la directrice générale. Autant de témoignages recueillis au sein des entreprises qui font la matière du spectacle. La comédienne a également travaillé avec la sociologue Cécile Ferro ainsi que Brigitte Grésy, auteure de nombreux rapports sur l’égalité femme-homme et d’ouvrages comme « Petit traité contre le sexisme ordinaire » et « La vie en rose » plus récemment. « Ce qui est le plus frappant dans ces témoignages, c’est cette difficulté encore très présente de faire carrière pour une femme, de concilier tous les temps de vie, professionnelle et privée » nous explique Blandine Métayer, « les mentalités ont du mal à avancer, le sexisme est encore très prégnant dans le monde du travail, très peu de femmes sont présentes dans les comités de direction et elles se restreignent elles-mêmes de peur de ne pas pouvoir tout concilier : le plafond de verre existe encore ! »
Autant de sujets abordés au sein de son spectacle et du débat, « c’est une pièce qui s’inscrit dans un combat sociétal, d’autant plus avec la disparition du Ministère des droits des femmes. Il va falloir encore plus se mobiliser, notre société est toujours foncièrement patriarcale et tend même à être en régression actuellement ».
Un état des lieux inquiétant qui sera dressé pendant la table ronde, afin de tenter de trouver des solutions avec les associations locales présentes.
– et d’une table ronde (45 mn), sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
Intervenant(e)s table ronde :
– Pascale Boistard, secrétaire d’État chargée des Droits des femmes
– Carole Delga, Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire
– Nicole Klein, Préfète de la région Picardie
– Laurence Petit Dessaint, présidente de BPW Amiens Picardie.
– Florence Mention, Presidente du réseau “des Elles pour toutes ”
– Mohamed Salim, Directeur Général de Dailycer France
– Erick Maillet, Président de AQLE Electronique
– Philippe Vavasseur, délégué Régional EDF Picardie
– et d’une table ronde (45 mn), sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
Intervenant(e)s table ronde :
– Gyslaine Jarmakowski, Déléguée Régionale aux droits des femmes et à l’égalité de la région Centre
– Aline Mériau, Présidente de la Fédération du bâtiment du Loiret
– Fany Chérière, Présidente de l’Association Voy’Elles
– Yves Trousseau, Président ANDRH groupe Orléanais.
– Marie-Odile Pellé-Printanier, Adjointe aux solidarités, à la jeunesse, aux droits des femmes et de la famille de la ville Chécy
– Gérard Gautier, Président CGPME Loiret
– Jean-François Doucet, formateur pour adultes et conseiller délégué à la démocratie participative.
– et d’une table ronde (45 mn), sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
– et d’une table ronde (45 mn), sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
– et d’une table ronde (45 mn), sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
Intervenant(e)s table ronde du 19/09 :
– Elsa Palandjian, Déléguée régionale aux droits des Femmes et à l’Égalité,
– et d’une table ronde (45 mn), sera l’occasion pour nos partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.
Intervenant(e)s table ronde :
– Caroline Strasser, juriste au Centre d’information du droit des femmes et des familles
– Françoise Vagnieux, conseillère en insertion professionnelle au Centre d’information du droit des femmes et des familles
– Danièle Dulmet, déléguée régionale aux droits des femmes et à l’égalité
– Brice Masgonty, Vice-Président de Halte-Discriminations
– Najat Lechguer, Responsable Diversité et Égalité professionnelle chez GE
– Céline Fleury Mathieu, Responsable développement RH IMASONIC
La presse en parle
Féminité, égalité, humour … Pour rire mais aussi réfléchir à la place des femmes dans la et les société (s). Interview.
Besançon, l’Est Républicain Je suis Top Spectacle Blandine Métayer sera lundi 20 octobre au petit Kursaal avec son spectacle « Je suis top ! ».
Blandine Métayer, voilà maintenant quatre ans que vous avez créé ce onewoman show, «Je suis Top ! », que présentez actuellement dans le cadre d’une Tournée nationale de l’égalité professionnelle. Qu’est-ce à dire ? Il s’agit d’une tournée en partenariat avec différents organismes dont le ministère des Droits des femmes. L’idée est de jouer dans une trentaine de villes avec un moment à l’issue du spectacle où je réponds aux questions du public pendant une vingtaine de minutes, le tout suivi d’une table ronde d’une demi heure avec les partenaires et les organismes régionaux qui peuvent ainsi présenter leurs actions locales et régionales en faveur de l’égalité hommes-femmes.
Votre premier spectacle, « Célibattante », créé au début des années 2000, était consacré aux femmes célibataires. Là vous récidivez autour des femmes en entreprise. Quel a été le déclic ?
Voilà une quinzaine d’années que j’interviens régulièrement au sein des entreprises en parallèle de ma carrière de comédienne. Pour faire des pièces sur mesure, du coaching, etc. Cela m’a permis d’observer pas mal de chose et de nouer beaucoup de contacts. C’est comme ça que j’ai eu l’idée de cette pièce autour d’une femme au sommet de sa carrière qui raconte par où elle est passée, tant sur le plan professionnel que privé.
Comment avez vous construit et nourri le personnage de Catherine Boissard, cette PDG que vous incarnez sur scène ?
Après avoir écrit la structure en un weekend, j’ai voulu nourrir mon propos de choses vécues. J’ai contacté des femmes que je connaissais bien et je les ai longuement interviewées. Elles m’ont fait rencontrer des amies et au total, j’en ai interviewé une quarantaine, de 25 à 55 ans avec un noyau dur de 3545, l’âge où les carrières se dessinent. C’est ainsi que si certaines phrases du spectacle peuvent sembler énormes ou caricaturales, tout est malheureusement vrai ! J’ai également travaillé avec des sociologues et beaucoup échangé avec Brigitte Grésy, inspecteur à l’IGAS et auteur de nombreux rapports sur la parité. Je lui ai lu la pièce en primeur et elle m’a dit « Ne change rien c’est parfait ! »
Comment avez vous ensuite écrit le spectacle ?
Le plus difficile après avoir collecté tous ces matériaux était justement de faire en sorte de ne pas tomber dans le catalogue. Il ne fallait pas que ce soit trop didactique ou pédagogique. Ce n’est pas une conférence sur l’égalité mai bel et bien une pièce visible par tout le monde.
Quant à la personnalité de votre personnage ?
Je ne voulais pas en faire une blanche colombe à qui tout arrive. Mais décrire tout un parcours où, de victime, elle se transforme en bourreau. Plus elle monte, plus elle adopte les codes des hommes. Un piège dans lequel tombent beaucoup de femmes de pouvoir qui, à mesure qu’elles montent, deviennent de plus en plus intransigeantes, surtout avec les autres femmes. Je ne voulais pas passer cela sous silence.
Y a t-il une réplique qui vous semble emblématique de votre propos ?
Il y a une phrase qui a d’ailleurs été reprise par un réseau féminin tellement elle est criante de vérité. C’est : « On se demande pourquoi il n’y a pas plus de femmes à des postes importants : les entreprises ont tout à y gagner car elles sont brillantes, travailleuses, consciencieuses, perfectionnistes et avec elles c’est les soldes toute l’année, 30 % sur toute la collection ! » C’est un passage qui marque. À la fois les gens rient et en même temps c’est tellement la réalité…
Côté public, y a t-il aussi des hommes dans la salle ?
Bien sûr. Ils ont parfois un peu peur de venir au spectacle et rient peut-être un peu moins que les femmes mais au final, ils sont assez touchés et même bouleversés. Parce que l’on passe du rire aux larmes, et des larmes au rire, c’est un peu les montagnes russes.
Que pensez vous de la phrase de Françoise Giroud qui disait que l’égalité hommes-femmes ne sera effective que le jour où l’on nommera des femmes incompétentes à des postes de responsabilité ?
C’est vrai qu’un homme acceptera un poste s’il est sûr à 50%d’en avoir les compétences. Pour une femme, c’est plutôt à 99,9 %. Il y a une espèce d’exigence qu’elles se mettent parfois elles-mêmes mais qu’on leur impose aussi. On le voit bien par exemple en politique où on va demander aux femmes de connaître leurs dossiers sur le bout des doigts alors que des hommes s’en tirent par une pirouette sans qu’on ne leur en tienne rigueur.
Sinon il paraît que la pièce va être adaptée en BD ?
Oui, en roman graphique sortira l’année prochaine chez Delcourt, avec la dessinatrice Sandrine Revel. J’en suis très heureuse, ça va prolonger la vie du spectacle et permettre aussi de toucher un autre public. Pierre LAURENT W « Je suis top ! », de et avec Blandine Métayer, lundi 20 octobre à 20 h au petit Kursaal. Billetterie en ligne sur le site www.jesuistop.fr.
Blandine Métayer : le monde du travail sans fard (ni blush)
Humour. Blandine Métayer est au top dans son dernier spectacle sur l’éternel problème des femmes à mener de front leur carrière, leur vie privée et de mère. À Besançon, ce 20 octobre.
Bien loin d’être gagnée, l’égalité professionnelle entre homme et femme continue de poser question dans notre société moderne et amène parfois à des situations cocasses, comme le prouve Blandine Métayer dans son spectacle « Je suis top ! » Sur scène, chaise, table et ordinateur portable plantent le décor. Il n’en faut pas plus à la comédienne qui, dans un one-woman show rafraîchissant, dénonce avec humour les différences appliquées aux deux sexes au sein d’une entreprise, mais également dans la vie privée, où une femme doit souvent tout assumer seule.
Basé sur de vraies expériences …
Elle incarne Catherine Boissard : une « working-girl », comme beaucoup d’autres, qui va être amenée à chercher l’amour et qui va notamment obtenir un poste à la place d’un homme à parcours et compétences égales, parce qu’elle « coûte moins cher ! »
Toute l’originalité du spectacle tient dans le fait qu’il est tiré d’expériences réelles, ce qui le rend encore plus parlant. Blandine Métayer l’a écrit en septembre 2010 après avoir recueilli une quarantaine de témoignages, puis l’a joué pendant trois saisons à Paris. « Nous avions de multiples sollicitations pour le jouer en province, nous avons donc lancé une tournée nationale de l’égalité professionnelle avec divers partenaires (ministère des Droits des femmes, observatoire de la parentalité…) », précise David Riquet, le producteur. La comédienne s’est déjà produite à Avignon et à Lyon. Elle s’arrêtera donc à Besançon ce 20 octobre à 20heures, au petit Kursaal où 350 personnes sont attendues.
Après 1 h 15 de spectacle où les hommes et surtout les préjugés sont gentiment chahutés, un débat avec l’auteure interprète, puis une table ronde seront organisés. « Il y a souvent une vraie émulation avec le public et pas mal de partages d’expérience », constate David Riquet. « Je suis top » propose de porter un regard nouveau sur la société, sans être caricatural et en invitant hommes et femmes à passer un coup de balai sur les inégalités.